Du latin « reliquiae » : restes, c’est ce qui reste d’une personne honorée comme sainte : objets lui ayant appartenus, instruments de son supplice, vêtements, os, mèche de cheveux… que l’on conserve avec vénération. Le culte rendu aux reliques, qui s'adresse aux saints, est un culte de respect et non d'adoration. Ce culte remonte aux martyrs des premiers siècles, sur les tombeaux desquels on venait prier et célébrer la messe. Le premier témoignage attesté du culte des reliques est dans la relation du martyre de saint Polycarpe.
Selon le christianisme, une relique est une partie du corps ou objet ayant appartenu à Jésus, à un saint ou une sainte, et qui a des propriétés surnaturelles. Au Moyen Âge, les reliques ont donné lieu à des pèlerinages et à des trafics lucratifs. Les reliques agissaient comme des talismans. On les conservait dans des reliquaires et des châsses souvent richement décorés. Parfois, le reliquaire prenait la forme du reste humain (bras pour un os de bras par exemple). Les reliques pouvaient aussi se trouver dans les autels des églises. On les plaçait également dans les regalia (couronnes notamment) et les épées des chevaliers.
C'est le cas du Katana de Kabutesaï San. Cette arme taillée dans l'ivoire la plus pure de l'éléphant du Grand Empereur de Varon. La légende prétend qu'il est toujours fiché entre les côtes de son propriétaire, au sommet d'une falaise, d'ou l'esprit du grand San peut admirer a volonté le lever de soleil.