RPG des Dragonnos Furieux
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 Bouclier

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MessageSujet: Bouclier   Bouclier Icon_minitimeDim 14 Jan - 13:36

Le bouclier est l'arme défensive la plus ancienne et destinée à parer une attaque. Il est connu au moins depuis l'époque sumérienne.

Il connaît de grandes modifications tant dans les matériaux utilisés que dans sa forme, que ce soit à travers les âges ou suivant les régions géographiques, s'adaptant aux avancées technologiques ou tactiques afin d'assurer une protection optimale au combattant. Chaque fois qu'une nouvelle arme au potentiel létal plus important était introduite, le bouclier voyait son épaisseur ou la qualité de ses matériaux accrue, jusqu'à ce que la poudre à canon, lançant des projectiles au pouvoir perforant au-delà du supportable et à grande distance, ne rende son port inutile sur un champ de bataille. À noter cependant que dans de nombreuses régions du globe où le système tribal a persisté (Océanie, Afrique, etc.), des boucliers étaient encore utilisés au début du XXe siècle.

Tout objet permettant d'opposer à l'adversaire une surface derrière laquelle on se protège est appelé un bouclier et celui-ci était parfois de « fortune », assurant une protection minimale pour un coût minimal. Ainsi, les milices helvètes disposaient dans un premier temps et à cette fin de simples bottes de paille attachées par de la corde.

Cependant le bois, servant d'armature, reste tout au long de l'Histoire un standard pour la confection du bouclier.
Pouvant être réalisé de différentes manières suivant la classe de protection du combattant, d'un simple tressage d'osier, léger mais résistant à la perforation pour le peltè thrace ou de nombreux modèles africains, à une structure épaisse de pièces formées et jointes pour l'aspis koilè du hoplite, il peut être fait d'une unique pièce de bois sculptée comme en Océanie. Dans l'équipement des armées organisées, il est recouvert, au moins sur sa face externe, d'un second matériau qui lui confère une meilleure résistance à la pénétration et lui permet de garder son intégrité lors des coups :

* Cuir : L'un des plus anciens matériaux utilisés pour cette arme, il est attesté dès l'époque sumérienne. Cette matière, quand elle est tendue sur son support et séchée, éventuellement bouillie au préalable, acquière une très bonne résistance à la pénétration des flèches, voire des lances. Plusieurs couches sont en général superposées afin d'assurer une meilleure défense, un « blindage » feuilleté étant plus efficace qu'une couche épaisse et unie d'une même matière.
* Lin : Matériau de substitution au cuir, il offre également une très bonne résistance après avoir macéré dans une décoction de vinaigre et de sel et est déjà utilisé dans la Grèce antique.
* Cuivre : Utilisé par les Sumériens, il est apposé sur la face externe en disques espacés destinés au renforcement du bouclier. Son désavantage tient de la malléabilité du métal.
* Bronze : Excellente alternative au cuivre, plus résistant, il offre une meilleure protection et se généralise à tout l'armement, particulièrement chez les Grecs qui en font un large usage dans tout leur équipement, même après l'avènement du fer. Recouvrant toute la face externe du bouclier, il est alors plutôt réservé, surtout quand celui-ci est de grande taille, aux combattants lourdement armés comme les hoplites.
* Fer : L'intégration de ce métal au sein de l'armement permet un gain de poids conséquent tout en assurant un niveau identique de protection. Son utilisation se développe dans le bassin méditerranéen durant le IVe siècle av. J.-C. avec l'armée macédonienne pour se généraliser avec les légions romaines aux IIIe siècle et IIe siècle av. J.-C.. Il est employé dans ce cas comme un panneau formé, recouvrant toute la face avant du bouclier, mais peut aussi servir en tant qu'éléments (clous, chevilles, etc.) destinés à renforcer un modèle réalisé de plusieurs pièces de bois (Celtes, Vikings). Par la suite, l'emploi de ce matériau, seul capable d'arrêter les projectiles des premières armes à feu légères, sera une constante au sein des armées organisées.

Le dessin des boucliers à travers les Âges connaît d'innombrables variations pour s'adapter aux diverses formes de combats pratiqués ainsi qu'aux techniques de fabrication. Il s'en dégage cependant une constante, puisqu'il est presque toujours bombé, permettant aux traits de ricocher plus facilement sur sa surface sans pénétrer et donnant aussi l'avantage d'être plus enveloppant pour le combattant, lui assurant une meilleure protection des flancs.

Les premiers modèles que l'on peut observer, sumériens, sont rectangulaires et de taille considérable, presque aussi hauts qu'un homme. Ces caractéristiques, avec peu de variations, se retrouvent à l'époque mycénienne (2e moitié du IIe millénaire av. J.-C.) dans l'aspis en forme de tour, dans certains boucliers de la Rome antique (plus petits et davantage incurvés) et jusqu'au Moyen Âge avec les pavois. Cette arme défensive peut aussi être lobée (aspis en forme de 8 des Minoens) ou échancrée sur ses côtés ce qui laisse un passage à la lance entre les boucliers de la ligne de front des combattants lors de l'assaut tout en permettant de maintenir les rangs serrés. Inversement, s'adaptant à un autre type de combat, on rencontre plus tardivement la forme ovale chez les légionnaires ou au Moyen Âge.

Une forme très commune dans de nombreuses civilisations (Amérindiens, bassin méditerranéen, Éthiopie, Moyen-Orient, Tibet, Vikings, etc.) est le bouclier rond, présentant l'avantage de ne comporter aucune excroissance sur ses bords ce qui permet des mouvements aisés dans un corps à corps. Afin d'assurer une meilleure protection de sa partie la plus vulnérable et de la main, il est souvent renforcé par une pièce métallique supplémentaire en son centre (comme d'autres modèles), généralement en forme de bulbe, pièce qui peut aussi avoir une fonction spirituelle, comme en Grèce antique, afin de rejeter le mauvais sort sur l'ennemi et servir à l'offensive en tant que poing pour frapper l'adversaire. Certains boucliers ronds de fort petite taille apparurent au Moyen Âge (moins de 50 cm de diamètre, parfois 25 cm) et se tenaient avec une poignée centrale. Il accompagnaient - surtout en duel - une épée : on les appelait des "targes à parer" et ils servaient à dévier les coups plus qu'à les arrêter.

Parmi les boucliers aux formes particulières, on peut citer le bouclier normand en fer du XIe siècle en forme de goutte d'eau inversée et très allongée ou encore, pour des armées de type tribales, ceux tressés d'Afrique (République démocratique du Congo, Ouganda, etc.) de types fuselés, aux côtés plus ou moins arrondis. Le bouclier d'erain de Suramar, avec sa forme de 8 plein. Enfin, pour leur originalité, il reste à mentionner ceux des Philippines réalisés dans un morceau unique de bois sculpté présentant de longues branches sur le haut et le bas, ceux de Nouvelle-Guinée dans le même matériau mais sans forme bien définie ou encore ceux du Soudan faits d'une armature de bois conique vers le haut et le bas et recouverte d'une peau cousue.
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